Rencontre non voulu, mais obligatoire [ PV Kizamu ]

—Hmm...

Enfin un peu de douceur sous cette coquille...
Je glisse d'une façon timide mes mains dans son dos, ferme les yeux...
Je sens des gouttes, humides... de l'eau ?
Il pleure ? Je relève la tête... ouvre les yeux.

Oui, il pleure. Ému ?
Il semble d'autant plus gêné de pleurer ainsi... Comme moi.
Une larme m'échappe. Moi aussi.

Ces années passées sous la tutelle d'un père, aux manières casi-militaires.
Père me frappait souvent, ainsi que mère.
Mère m'apprenait les taches ménagères et le contrôle du démon.
Enfin, les rares fois où ils étaient là.
Mère... peu vue, frère, si peu aperçu...

Mère et père chassaient tout le temps, frère passait ses journées dehors.

Ceci dit, en certains moments, mère pouvait avoir un peu d'affection pour moi. Mais peu.
Elle prenait un peu de temps, pour tout m'expliquer.

Le reste de ma culture et de mon éducation ? Dans les livres... Cette bibliothèque, gigantesque...
Que de souvenirs...

Quelqu'un frappe à la porte.

—Un paquet pour la demoiselle !

La bonne rentre, pose le paquet dans l'entrée et repars.

—Mes fringues ?

Qu'est ce qu'il m'arrive. Jamais, Jamais, jamais je n'ai pleurer sans raison valable, mes larmes coule lentement et atterrisse sur ses doigts fin, j'ai honte, si mon putain de père apprend, j'ai le droit à la torture habituelle du crucifie et de l'eau bénite... Je le hais, comme peut il faire ça ?! Je ne crois pas que c'est la bonne manière pour élever son fils encore s'il me considère ainsi, ou comme une source de revenu, de toute façon il aura beau me fouetter je ne lui donnerais pas un rond. Je la sert contre moi et quelqu'un arrive et pose un paquet, je lâche Kizamu et reste de dos, évitons de se faire voir. La femme part ensuite. Kizamu se lève et va le chercher , je reste honteux sur le lit, j'essuie mon visage.

- Pas un mot à personne sur ce qu'il vient de se passer, s'il te plait.

Je reste immobile sur le lit, je sais pas quoi faire, je veux pas continuer ainsi. J'en ai marre de servir de toutou à ce père, s'en est même pas un, c'est juste un sale con qui se crois tout permis, qui aime que le fric.

Hum, "s'il te plaît" ? D'accord.
Je pose le doigt sur mes lèvres et prend un air malicieux.
Je lui tend un mouchoir.

—Promis, motus et bouche cousue !

Il détourne la tête... gêné ou agacé ?
J'ouvre la boite à mes pieds. Des vêtements. Normal. Je glisse ma main dans la boîte.
Des petites affaires aussi... Hn...

—Je vais emprunter la salle de bain.

Il hoche la tête et me montre une porte du doigt.

—Merciii...

Mes pieds glissent le long du sol froid. J'ouvre la porte...
Une magnifique salle de bain, blanche comme la neige. Il se lave jamais ou quoi !?
Je dépose mon sac sur le grand lavabo de porcelaine, me déshabille et fait couler l'eau. Pfouh~~
Hier j'étais trop crevée... Je me glisse dans le bain, ferme les yeux...

Elle me jure de ne rien dire, tant mieux, comme ça je n'aurais pas de problème elle me donne un mouchoir, je détourne le regard, je suis gêné, je m'essuies le visage avec. Elle veut aller à la salle de bain je lui montre du doigt. Elle y va en me remerciant. Moi je me couche sur le lit et réfléchis. Qu'est ce qu'il me prend, j'ai jamais pleurer a part quand mon père me torture... Ce salaud de père...qui me torture depuis l'âge de 2 ans... Je finis par me lever et aller dans la salle à manger, je sort du sang, et boit, je remet la bouteille au frigo, il est dégueulasse ce sang. Va falloir que je m'y habitue. Je retourne dans la chambre elle est sortie, avec une robe noir, et blanche elle est... belle comme ça, je souris.

- Tu es belle, cette robe te va bien.

Je lui ai fait un compliment...première fois que j'en fait un...

—Merci...

Je lui souris, en retour... et devient toute rouge.
Un compliment... plutôt inattendu de sa part.
Je reprends la boite (enfin, plutôt la malle).

J'inspecte avec rigueur son contenu :

-Des vêtements,
-Une trousse de toilette,
-Deux parasols (un en dentelle et un autre plus traditionnel),
-Des sceaux,
-Des parchemins,
-Des Grimoires,
-Mes armes, un Katana très rare et mon cher Hachoir,
-Une lettre,
-Mon ours rose avec des taches de sang partout...

Je sors le Katana de son étoffe et de son fourreau. Il m'a l'air opérationnel... Je le range. Voyons mon couteau... Hmm... je le caresse lentement. Tout va bien.

Il me regarde étrangement...

Je me coupe un peu la main avec la lame du couteau et la tend devant lui... Le liquide rouge coule lentement de ma plaie.

Je lui en propose, d'un air innocent.

—Tu peux en boire un peu... Mais... Que va-t-on faire, aujourd'hui ?

Zut, je l'ai tutoyé, quel manque de respect...

Je la regarde faire, elle me remercient, et me souris, je lui en fait un petit, je suis gêné... Je reste silencieux et la regarde encore, elle sort un énorme couteau, c'est quoi ça ? Je la regarde bizarrement, puis elle se coupe avec, elle me propose su sang, je la regarde surpris. Je baisse la tête puis prend sa main, je pose ma bouche sur sa plaie et aspire doucement. Elle a les mains douce, sont sang est salé mais très bon. J'embrasse sa plaie.

-Merci...

Elle me demande ce qu'on va faire.

- Je sais pas, *soupire*, si tu veux on va se promener.

Mais bon, je sais pas si on pourra avec ce père, même pas le droit de faire ce que je veux.

- Par contre, je vais redevenir froid devant mon père.

Je soupire encore une fois, ça m'exaspère...

—Je vois... Donc, si...

Je regarde par la fenêtre. Le domaine des Megane est imposant...

—Hm... Allons nous promener vers la rivière... Je ne sais pas si vôtre père voudra... Enfin...

J'attrape un de mes parasols et nous descendons lentement les marches de pierre, et nous arrivons dans la bibliothèque, où lit le père.
Aaah... Tant de livres...

D'un pas gracieux, je m'avance vers le vieux vampire... et d'un air charmeur, lui demande humblement... :

—Bonjour, monsieur... Belle journée n'est ce pas ?

Il soupire.

—Puis-je, ô PÈRE, aller me balader avec votre fils, je vous prie ?

Il hoche la tête, un oui.

—Merci.

Beurk, je déteste faire ça, avec cet air hypocrite et... beurk.
Je fais un tour sur moi même, et rejoins Deidara encore sur le pas de la porte.
Il semble amusé... Hm ?

Elle veut aller à la rivière j'acquiesce pour lui dire oui, Je la suis, on va à la bibliothèque où se trouve mon père, je reste sur le pas de la porte, je veux pas lui parler, Kizamu va lui demander, ça façon de lui parler me fait rire, elle le prend pour quoi, tant mieux, de toute façon il mérite pas beaucoup plus de respect. Si je le pouvais je l'aurais déjà tué. Il a dit oui. Kizamu me rejoins, je lui souris, puis on y va, je reste froid jusqu'à la sortie de chez moi.

-Ah! Liberté!

Je me détends un peu. Ce peu de liberté me fait du bien, c'est relaxant, de ne plus être dans la maison du vieux. C'est comme un poid en moins dans mon coeur qui est bien lourd depuis bien longtemps, je sais pas pourquoi ça se révèle maintenant à l'arrivée de cette fille...Peut être parce qu'elle me traite pas comme eux. Je passe mon bras au dessus de son épaule et la sert contre moi. On se dirige vers la rivière, on y va lentement et affectieusement. Je souris, c'est bien rare. Bien trop rare. On y arrive je m'arrête au bord de l'eau et m'accroupie je joue avec un poisson en le suivant du doigt.

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» Rentrée en fanfare au manoir~ [PV Deidara & Kizamu]